Depuis la fin de la guerre froide, "l'absence d'une capacité d'Etat dans les pays pauvres est devenue une hantise beaucoup plus directe pour le monde développé", écrit l'auteur de La fin de l'histoire qui plaide ici pour la construction de l'Etat en parallèle avec celle de la nation, en privilégiant la méthode nord-américaine à celle prônée par l'Europe occidentale.